Chère lectrice, cher lecteur,
Bienvenue sur le blog d’innoclair solutions ! Moi, c’est Jeanne, Community Manager chez innoclair, et ma mission est de vous accompagner dans toutes les questions que vous vous posez sur l’assainissement individuel.
C’est un sujet souvent complexe, auquel on ne pense pas… jusqu’au jour où l’on doit installer un dispositif sur son terrain ! Mon objectif, ici, c’est justement de vous guider et de rendre tout cela plus clair, plus simple, et surtout plus accessible.
Aujourd’hui, on s’attaque à un thème qui concerne beaucoup de monde : la mise aux normes de son ancienne fosse septique. Plus précisément, nous allons voir dans quels cas cela est nécessaire et quelles sont les étapes à suivre.
Prêt(e) pour la lecture ? C’est parti !
Pourquoi faut-il mettre aux normes sa fosse septique

Si vous possédez une maison qui n’est pas raccordée au tout-à-l’égout, alors vous êtes concerné(e) par ce qu’on appelle l’assainissement non collectif (ou ANC pour les intimes !). Et comme tout équipement, ce système doit être conforme à certaines règles pour garantir son bon fonctionnement… mais aussi pour protéger l’environnement et la santé publique.
Alors, dans quels cas devez-vous envisager une mise aux normes ?
Voici les principales situations :
- Lors d’une vente immobilière : si votre dispositif d’assainissement n’est pas conforme et que vous souhaitez vendre votre bien, deux options s’offrent à vous : soit vous effectuez les travaux de mise aux normes avant la vente, soit vous vendez en l’état, et l’acquéreur disposera alors d’un délai d’un an après l’achat pour réaliser la mise en conformité. C’est donc un point clé à anticiper !
- En cas de contrôle du SPANC (le Service Public d’Assainissement Non Collectif) : s’il constate un dysfonctionnement ou une non-conformité, il peut vous demander de faire les travaux nécessaires.
- Si votre installation est ancienne ou mal entretenue : une fosse toutes eaux qui déborde ou un filtre saturé… ça peut vite tourner au cauchemar !
Bref, si vous êtes dans l’un de ces cas, il est temps d’agir. Mais pas de panique : je vous explique tout juste après !

Quelles sont les étapes pour une mise aux normes réussie ?
Pas besoin d’être un(e) expert(e) pour s’en sortir, promis ! Voici un petit guide simple et clair des étapes à suivre :
Faire réaliser un diagnostic
Avant de foncer tête baissée dans des travaux, il faut savoir où vous en êtes. Et ça passe par un diagnostic de votre installation actuelle.
Ce diagnostic est souvent fait lors d’un contrôle du SPANC (le service public d’assainissement non collectif), notamment à l’occasion d’une vente immobilière, ou simplement à votre demande. Il permet de vérifier si :
- le dispositif est conforme ou non
- il fonctionne correctement
- il présente un risque sanitaire ou environnemental
En clair : c’est la base pour savoir si une mise aux normes est nécessaire et urgente… ou non !
Le SPANC est votre interlocuteur privilégié tout au long du projet. Il ne faut pas hésiter à le solliciter dès le début. Pourquoi ? Parce qu’il connaît les spécificités de votre terrain et les règles locales, il peut vous accompagner dans votre projet, il devra valider votre dossier et votre installation.
Faire appel à un bureau d’études spécialisé
C’est l’étape clé souvent oubliée, pourtant indispensable.
Le bureau d’études va réaliser une étude de sol et de filière. C’est-à-dire qu’il va venir sur votre terrain pour analyser :
- la perméabilité du sol
- la pente
- les contraintes d’accès
- la surface disponible
- la nappe phréatique éventuelle
En fonction de ces éléments, le bureau d’études vous proposera une ou plusieurs solutions d’assainissement non collectif, puis rédigera un dossier que vous devrez transmettre au SPANC pour validation.
Le bureau d’études peut vous recommander un type de dispositif, mais le choix final vous revient. Si vous avez une préférence, vous êtes tout à fait libre de l’exprimer et de l’orienter selon vos besoins.
Choisir la bonne solution d’assainissement individuel
Micro-station ? Filtre compact ? Filtres plantés ? Il existe plusieurs solutions, et le choix dépend de plusieurs critères : la nature du sol, la surface disponible, le nombre d’habitants…Grâce aux préconisations du bureau d’études (et avec l’accord du SPANC), vous allez pouvoir choisir le dispositif le plus adapté à votre terrain et à votre mode de vie :
- Micro-station : compacte, performante, mais nécessite de l’électricité.
- Filtre compact : pas d’électricité, peu d’entretien, idéal pour les résidences secondaires ou les terrains exigus.
- Filtre planté ou lit d’épandage : plus traditionnel, mais demande plus de surface.
Le bon choix dépend du nombre d’habitants, de l’usage de la maison, du type de sol, de la place disponible…et bien sûr du budget !
Petit conseil : attention à ne pas vous laisser séduire uniquement par le coût à l’achat. Les dispositifs les moins chers sont souvent aussi ceux qui prennent le plus de place, et qui peuvent impacter l’esthétique du jardin ou gêner de futurs aménagements extérieurs (terrasse, piscine, potager…). Et si vous envisagez de revendre un jour, un système plus compact et discret peut aussi être un vrai plus pour les futurs acheteurs ! Il est indispensable de prendre aussi en compte le coût de l’entretien. En effet, certains dispositifs, notamment certains types de filtres compacts, peuvent engendrer des frais importants, notamment à cause du remplacement du média filtrant. Mais rassurez-vous, ce n’est pas le cas de tous les filtres compacts ! Le filtre compact innoclair, par exemple, ne nécessite aucun remplacement du média filtrant.
Faire réaliser les travaux par une entreprise agréée
Une fois le projet validé par le SPANC, vous pouvez lancer les travaux avec une entreprise spécialisée. L’installation doit respecter des normes très précises : on ne peut pas faire ça soi-même !
Pourquoi ?
Parce qu’un dispositif d’assainissement mal installé peut entraîner des dysfonctionnements, des risques sanitaires… et surtout, faire appel à un professionnel est indispensable pour conserver la garantie. Si vous installez vous-même votre dispositif, vous risquez de perdre toute prise en charge en cas de problème.
Faire contrôler l’installation
Une fois les travaux terminés, le SPANC revient pour vérifier que :
- le dispositif correspond bien à ce qui a été validé
- l’installation est conforme et sécurisée
Et si tout est bon ? Félicitations, votre assainissement est officiellement aux normes ! À vous la tranquillité d’esprit pour les années à venir !
Il ne vous restera plus qu’à penser à l’entretien régulier : vidange de la fosse, contrôle du bon fonctionnement, entretien des parties électromécaniques si vous avez une micro-station…
Je vous recommande vivement de souscrire à un contrat d’entretien avec un professionnel agréé. Cela vous permet de rester serein(e) en cas de panne, de garantir le bon fonctionnement de votre installation dans le temps, et surtout… de ne pas oublier les échéances importantes !
Si vous avez besoin d’aide pour trouver le dispositif le plus adapté à vos besoins, n’hésitez pas à m’écrire via le formulaire ci-dessous. Que ce soit pour choisir un système d’assainissement ou pour toute autre question liée à l’assainissement non collectif, je suis là pour vous accompagner, et ce sera un vrai plaisir de vous aider.
Voilà, c’est la fin de cet article. J’espère qu’il vous a été utile, et que vous vous sentez désormais un peu moins perdu(e) face à la mise aux normes de votre ancienne fosse septique.
N’hésitez pas à le partager autour de vous, ou à me recontacter si vous avez encore des questions !
Chère lectrice, cher lecteur, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article dédié à l’assainissement individuel. En attendant, prenez soin de vous, et à très bientôt !
Posez-moi vos questions !

Jeanne, votre Community Manager innoclair solutions