Chère lectrice, cher lecteur,

Bienvenue sur le blog d’innoclair solutions ! Chaque mois, je prends le temps de rédiger pour vous des articles dédiés au monde de l’assainissement, avec un objectif simple : répondre à toutes vos questions et vous accompagner dans votre projet d’assainissement non collectif.

L’article de cette semaine est un peu particulier, puisqu’il s’agit d’une interview exclusive d’un bureau d’études spécialisé dans l’assainissement individuel. Il a accepté de répondre à nos questions pour vous faire découvrir son métier, son rôle, et pourquoi son expertise est précieuse lorsque vous vous lancez dans un projet d’assainissement.

Envie d’en savoir plus ? Alors c’est parti pour la lecture !

Interview bureau d’études AQEA

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Rencontre avec Alexandre Quillé, gérant du bureau d’études AQEA à La Bouexière (35) : il nous explique son métier et partage son expérience au fil de cette interview.

Rencontre avec Alexandre Quillé, gérant du bureau d’études AQEA à La Bouexière (35) : il nous explique son métier et partage son expérience au fil de cette interview.

J’ai créé mon bureau d’études en 2015, après une dizaine d’années passées comme salarié dans le même domaine. J’ai d’abord travaillé seul pendant sept ans, puis j’ai embauché Erwan, qui m’accompagne depuis maintenant quatre ans. Nous réalisons principalement des études de sol pour l’assainissement non collectif — cela représente environ 95 % de notre activité. Le reste concerne quelques études liées aux eaux pluviales, mais notre coeur de métier, c’est l’ANC.

Je travaille principalement avec des terrassiers. Historiquement, une grande partie de mon activité provenait d’eux, car pour beaucoup de particuliers, “faire de l’assainissement” signifie d’abord contacter un terrassier. Le problème, c’est que certains établissaient des devis avant même qu’une étude de sol soit réalisée, ce qui menait souvent à tout revoir ensuite.

J’ai donc pris le temps de les sensibiliser : je leur conseille désormais d’envoyer leurs clients vers moi avant d’établir un devis, afin qu’on détermine ensemble ce qui est réellement faisable selon les contraintes du terrain, les servitudes et le réglement du SPANC. Cela permet d’avoir des devis justes et cohérents. Je collabore aussi avec des agences immobilières : dans le cadre de ventes, elles incitent souvent les vendeurs à faire réaliser une étude au préalable, pour rassurer les acheteurs et l’annexer au compromis.

Les contraintes varient beaucoup selon les zones. Sur les bords de Vilaine ou de la Seiche, par exemple, on est souvent confronté à des zones inondables, à des sols argileux et à la présence de nappes phréatiques. Ces conditions entrainent des risques de flottaison qui engendrent des obligations d’arrimage des systèmes au sol en place.

Notre rôle, en tant que bureau d’études, est justement de respecter la réglementation tout en dimensionnant et prescrivant les dispositifs de manière à ce qu’ils restent stables dans le temps.

On adapte systématiquement nos préconisations : conditions de pose (ancrage, lestage…), type de dispositif selon la place disponible et l’accessibilité du chantier. Par exemple, sur un terrain exigu, on va privilégier un système compact comme ceux proposés par innoclair.

Oui, c’est un critère que nous examinons systématiquement. Aujourd’hui, certains filtres à coco arrivent à l’âge des remplacements : on parlait autrefois de 700 à 1 000 € pour le média seul, mais en réalité, un remplacement complet tourne plutôt autour de 3 000 à 3 500 €. C’est pourquoi nous expliquons toujours aux particuliers que plus ils entretiennent leur installation, plus ils retardent l’encrassement et les frais à venir.

Pensez-vous que les filtres compacts utilisant un média en billes d’argile apportent une réelle valeur ajoutée ?

Je connais bien ce type de média avec billes d’argile. Il a pour principal avantage sa macro-porosité, qui limite fortement le risque de colmatage. Les filtres compacts équipés de billes d’argile peuvent être simplement nettoyés plutôt que remplacés, ce qui les rend particulièrement intéressants sur le long terme.

Les particuliers ont-ils généralement une marque ou un système en tête, ou attendent-ils plutôt vos recommandations ?

On rencontre un peu tous les cas de figure. Certains particuliers m’appellent après avoir fait leurs propres recherches sur internet, sans avoir encore de terrassier. 

Dans ces cas-là, je fais vraiment mon métier de conseil : j’explique les contraintes liées à leur terrain et à leur projet — qu’il s’agisse d’une piscine, d’aménagements extérieurs ou d’un manque de place —, puis je leur propose la solution la plus adaptée. Ensuite, on discute de la filière : micro-station, filtre compact, tertre, etc. 

Aujourd’hui, je propose toutes les filières disponibles sur le marché, sans me fermer de portes. En fonction de la localisation du client, j’oriente aussi vers les intervenants locaux, comme Artébo, pour éviter de faire venir quelqu’un de trop loin. 

Le choix de la marque dépend souvent des contraintes du terrain : disponibilité, coût, tenue au sol, ou encore prescriptions spécifiques. Bien souvent, on choisit la marque en accord avec le terrassier du secteur, avec qui nous avons nos habitudes de travail. 

Et lorsque le client a déjà son terrassier, on respecte son fonctionnement et les modèles qu’il a l’habitude d’installer, si ceux-ci sont cohérents avec les contraintes spécifiques du projet de nos clients. 

Dans quel cas recommandez-vous la micro-station innoclair ?

Ce sont des stations qui n’ont pas besoin de ventilation secondaire. Donc dès qu’il y a des difficultés pour en mettre une, c’est très souvent le système qu’on privilégie. Ça règle une grosse problématique, car il est parfois compliqué d’installer une ventilation secondaire. 

Je recommande aussi la micro-station innoclair dans les zones humides. Le fait d’avoir des prescriptions de remblai avec un sable stabilisé permet d’éviter de créer des dalles d’arrimage au fond des fouilles, ce qui simplifie les chantiers. 

Et puis, il y a cette forme un peu “en accordéon” : nous, en tant que bureau d’études, notre objectif, c’est que la cuve ne ressorte pas du sol. Avec sa conception, la micro-station innoclair ne risque pas de se soulever.

Quelles sont les avantages de la micro station innoclair ?

Dimensionnellement parlant, elle est vraiment compacte, et ça, c’est un gros atout. Aujourd’hui, on intervient souvent sur des terrains très petits. La taille réduite de la micro-station innoclair permet de l’implanter facilement dans des espaces restreints, sans difficulté.

Quelles sont les avantages du filtre durable compact bebrik ?

L’intérêt principal du bebrik, c’est son média filtrant en billes d’argile. Ce sont des matériaux qui ne se tassent pas et ne se colmatent pas, ce qui garantit une meilleure durabilité du système dans le temps. On installe le filtre bebrik principalement sur les terrains en pente, où il offre une bonne adaptation aux contraintes du terrain.

C’est déjà la fin de cet article ! J’espère que cette interview vous a été utile et qu’elle vous a permis de mieux comprendre le rôle d’un bureau d’études dans un projet d’assainissement individuel.

Si vous avez encore des questions sur ce sujet ou sur tout autre thème lié à l’assainissement, n’hésitez pas à m’envoyer un message via le formulaire ci-dessous. Je serai ravie d’y répondre !

Chère lectrice, cher lecteur, merci d’avoir pris le temps de me lire ! Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel article consacré à l’assainissement non collectif.

En attendant, prenez soin de vous… et de votre jardin ! 

Posez-moi vos questions !

Vous avez une question sur votre projet d’assainissement individuel ? N’hésitez pas à me la poser, je serai ravie de vous aider 😃
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Jeanne, votre Community Manager innoclair solutions